J’ai vraiment eu un coup de cœur dés les premières vidéos où Alekseï Simonov apparaît surtout celle ou il joue et chante assis sur une mobylette, la nuit en présence d’autres camarades. À chaque fois ou au minimum la plupart du temps, on comprend que la boisson alcoolisée locale participe à la fête. Mais le jeune garmoniste à chaque fois « envoie du lourd «  — je ne comprends pas les paroles, mais quand j'écoute Alekseï, j’ai - Comme l’on dit- Les poils qui se dressent !!

On le voit aussi dans des cuisines, devant une tente – avec des doigts cassés à la main gauche -

Et Lors de fêtes ou soirées diverses.

Alekseï a vieilli, on le voit toujours bien souvent autour de tables bien remplies…Le jeune homme a prit de l’âge mais il a toujours autant sa puissance de jeu.

De nos jours il semble aussi se produire lors de spectacles et de shows télévisés. Sur une des plus récentes vidéos on le voit en solo ou comme accompagnateur d’une chanteuse lors de concerts télévisés, avec une belle chemise, un peu emprunté, il perd un peu de sa spontanéité, ce n’est pas dans ces circonstances qu’il est le plus vrai !

Détresse…Alcool…Incroyable musicien…Musique forte…Un peu triste, mais d’aucun dirait : « Voilà la Russie éternelle » « le spleen slave » « Musique enivrée enivrante »…

Je vous propose donc un beau florilège de ce jeune musicien populaire d’exception.

Et hop ! Comme un concert voilà une série de vidéos de Monsieur Alekseï Simonov et vous aurez une idée de la présence de ce musicien. Et j'espère, que comme moi vous serez séduit.

Alekseï quand viens tu nous voir ???

Un peu d'histoire :

L’accordéon en Russie.

Eh bien, si on ne parle pas le Russe et si on ne lit pas le cyrillique, l’histoire est un peu trouble.

Un livre reste à écrire, car le seul existant, contient quelques informations, mais est principalement un ensemble de copié-collé d'ouvrages existants

Mais ce qui est impressionnant, c’est le nombre incroyable de claviers et de genres d’accordéons répartis dans toutes les provinces.

L’accordéon serait arrivé en Russie dès 1830 dans des foires. Il était véhiculé par des colporteurs. Très vite, des facteurs locaux comme Sizov ou Vorontsov adaptent le nouveau-né aux oreilles slaves. En peu de temps, la bête se dissémine dans tous les coins et recoins de l’immense territoire.

L’accordéon sera très vite adopté par les peuples de Russie. On peut avoir l’impression qu’il a toujours fait partie des musiques populaires. Dans chaque lieu, à chaque fois, il prend des allures et des claviers différents. Ils sont chromatiques, mixtes, diatoniques… d’où tous les noms : garmon, livenskié, sibirskié, Bayan… Ah, le Bayan Jupiter ! La Roll’s des accordéons chromatique et certainement le plus cher des pianos à bretelles. Plus de 25 000 € l’engin fait main. Mais quand on aime, on ne compte pas. Le modèle fut créé par J.K. Volkovich (1927/1981). Après différents déboires, “la fabrique expérimentale des instruments de musique de Moscou” devient la S.A.R.L. Jupiter en 1994. Eh oui, le capitalisme a repris ses droits, même pour les fabriques d’accordéons. « Quand la Russie s’éveillera, les accordéons seront privatisés », avait dit un spécialiste des marchés internationaux… Mais je ne sais son nom.