_{De gauche à droite : Les 4 musiciens de Fretless, Ditte Fromseier (Fromseier Hockings), John Showman (The Lonesome Ace Stringband), Gilles Garand.}

13h. Par une belle chaleur « les violons en » Liberté » font leur atelier sous une toile tendue dans le parc Ahuntsic au nord de Montréal.

Mise en bouche impeccable : Ditte Fromseier, Trent Freeman, Karrnel Sawitsky, Eric Wright, John Showman.

Pendant ce temps, sur un autre lieu, les ateliers sont dansants.

_{Une composition de Mario Loiselle est interprètée par des musiciens du festival ( Carmen Guerard à l'accordéon) photo Vicky Michaud}

15h. L’Aldor, le prix pour un porteur de tradition, est remis en hommage à Mario Loiselle formidable musicien, enthousiaste généreux…Un des meilleurs accompagnateurs au piano. Un musicien subtil, Toujours au service de tous les musiciens.

 _{Jean-Marie Verret, Mario Loiselle, Réjean Simard. Photo Vicky Michaud}

En trio avec Jean-Marie Verret au Violon Réjean Simard à l’accordéon. Ce trio représentait à mes oreilles ce que l’on faisait de mieux en musique traditionnelle québécoise. Il nous a quitté cette année des suites d’une longue maladie.

Puis on aborde une série de grands concerts avec en ouverture Anne Ledermann, Chanteuse et violoniste un peu trop « débridée » et au style trop « mordant » à mon gout !

Mais visiblement une artiste, compositrice, ethnomusicologue riche d’un répertoire original.

Et hop ! Voilà : « Bon Débarras ». Non ! Je ne serai pas Cynique avec leur nom … Trop facile.

_{Bon Débarras Photo Vicky Michaud}

Voilà un groupe que je qualifierai, à l’aulne du goût Français, de « folk des années 70 ». On est entre Trad’ et chansonnier, genre très apprécié Outre-Atlantique.

Ce qui n’est en rien péjoratif, bien au contraire. Leurs créations sont parfaitement arrangées au parfum  « Bon Débarras ». Le groupe à véritablement un son personnel, assuré par une violoniste, Marie-Pierre Lecault, qui vient du classique et développe un beau style virtuose « québécois ». (On l’avait entrevu le soir d’avant dans le quatuor trad. accompagnant le Vent du Nord).

Par Jean-François Dumas : Banjo, podorythmie harmonica, voix. On lui doit quelques jolies chansons et Dominique Derochers : Guitare, voix et danse percussive - Qui chez les incultes comme moi qualifions de « gigueur »- Il nous gratifia de belles chansons et de quelques riches moments de « danse percussive » !

Comment conclure un tel événement ?

Rien de plus simple. Surtout quand on a un tel plateau. Vous mettez presque tous les groupes et artistes côte à côte. Chacun interprétant un morceau et cerise sur le gâteau, ce sera presque en acoustique …

Un son parfait.

Très beau moment de musique, de style et d’écoute.

_{Le grand final photo Vicky Michaud}

Le maître de la Grande Rencontre nous proposa en conclusion, à l’accordéon, accompagné par son vieux compère Peter Senn (Guitare) de l’hommage à Dorothée (Hogan) composé par Philippe Bruneau, moment riche d’émotion, faute de toutes les notes.

En « fin du final » Gilles Garand lança toujours à l’accordéon, une petite série de valses que toute la splendide bande reprit de concert.

Chouette moment. « Will the circle be unbroken »… Petites larmes. Accolades. C’est fini.

_{Gilles Garand pendant l'hommage à Mario Loiselle. photo Vicky Michaud.}

C’était les 25 ans de la Grande Rencontre. Eh ! Monsieur Garand ! Tu dirais quoi pour clore ma chronique sur La Grande Rencontre?

« Je dirai, des artistes qui se rencontrent et qui partagent une même énergie. Une même volonté d’être des porteurs de diverses traditions du monde, surtout avec le violon cette année comme thématique.

Un public qui a répondu à l’appel. Je suis très, très heureux. Je considère que l’on a réussi la 25eme édition. La barre est haute pour la 26eme. »

FIN !

_{Merci à Gilles et toute la bande de chouettes bénévoles qui tiennent l’affaire à bout de bras.}

_{À Vicky Michaud pour ses photos et à Alain Chagnon, photographe officiel de la Grande Rencontre, mémoire photographique de Montréal et de la Grande Rencontre depuis 21 ans.}