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Des mondes de musiques

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Trio Kafé Gáta

François Saddi

A l’issue d’un magnifique concert au Café de la danse en cette fin mars 2022, concert réunissant un jeune trio de musique balkanique et David Krakauer dans son nouveau projet festif, petite rencontre avec les trois musiciens de Kafé Gáta, groupe formé de Mélina Vlachos, Nils Kassap et Thomas Lauret.

 

Mélina Vlachos, Thomas Lauret, Nils Kassap - Photo DR.

Comment vous êtes vous rencontrés ?

Nils : On s’est d’abord rencontré avec Thomas à l’ensemble de musique traditionnel de la Sorbonne et nous avons commencé à beaucoup jouer ensemble. Puis l’idée de ce projet nous est venue et on a contacté Mélina que nous connaissions du monde de la musique traditionnelle d’Europe de l’Est et avec qui nous étions déjà amis.

Que signifie pour vous le nom Kafé Gáta ?

Kafé Gáta ça veut dire « chat brun » en grec parce qu’on aime bien les chats. Il nous fallait un nom donc on a trouvé celui-ci.

Quels sont vos parcours respectifs ? Les rencontres déterminantes ?

Mélina : Je suis franco grecque et j’ai baignée dans la musique traditionnelle depuis petite. J’ai toujours été passionnée par la technique vocale orientale et je me suis formée auprès de plusieurs maîtres des chants traditionnels. Depuis quelques années, j’essaie de m’ouvrir aux musiques actuelles et d’y mêler ma culture et ma technique traditionnelle.

Thomas : Pour ma part, j’ai grandi dans un univers musical très éclectique et commencé le violon classique à 5 ans. J’ai fait mon cursus en conservatoire à Paris et c’est ma dernière professeure qui m’a poussée à aller explorer le plus de styles possibles. Je pense que c’est cette rencontre là en plus de mon entrée à l’ensemble de musiques traditionnelles qui m’ont amené là où je suis aujourd’hui. 

Nils : Je suis né et j’ai grandi dans une famille issue du monde de la musique et j’ai été bercé depuis très jeune par la musique du Koçanie Orkestar et de David Krakauer. Je me suis mis à la clarinette dans le cursus classique mais je m’intéressais également à coté aux musiques traditionnelles d’Europe de l’est que j’ai vraiment approfondi avec le clarinettiste Nicolas Nageotte. Puis je suis allé voir du côté des musiques actuelles que j’essaie de mêler avec la musique trad.

De quels instruments jouez-vous ?

Mélina : Chant et Oud

Thomas : Violon, Guitare et Chant

Nils : Clarinette et Clarinette Basse

Vous revisitez des airs traditionnels grecs, bulgares, judéo espagnol… Comment les choisissez-vous, pour leurs mélodies ? Leurs textes ? …

La plupart des morceaux que nous avons sont des morceaux que nous jouions déjà et que nous apprécions particulièrement. Les morceaux grecs nous viennent de Mélina et les morceaux Turcs nous viennent de notre pratique de cette musique, Thomas et moi. En général, c’est leur mélodie qui nous touche et nous attire, nous permettant de les arranger dans une ambiance plus pop et musique actuelle, tout en gardant une sonorité traditionnelle.

Des compositions aussi ?

Oui quelques unes et d’avantage à venir.

Un petit mot de chacun à propos des 2 autres ?

Mélina : ce n’est pas toujours facile de s’immiscer dans une amitié de longue date, mais grâce à la musique et les coups qu’on a bu ensemble, je peux dire : ils sont très attachants et je les adore ! 

Nils : On se marre bien !

Thomas : Je les aime bien, en plus ils jouent bien (rires). Ça fait plaisir de rencontrer ce genre de personnes et j’espère que ça va continuer.

Quels sont vos projets pour un futur proche ? Et à plus long terme ?

Déjà l’enregistrement d’un EP prochainement. Puis à long terme continuer de jouer ensemble et expérimenter une fusion entre la musique pop et les musiques traditionnelles.