DUNCAN CHISHOLM

Depuis ses années rock, il a su tracer sa route en solo, une route ponctuée de trésors musicaux qui ont pour nom Farrar, Canaich at Affric, trois Glen qui l’ont inspiré pour son œuvre majeure The Strathglass Suite. Après un tel chef-d’œuvre, Duncan avait besoin de se ressourcer et quel meilleur moyen que de s’isoler sur les lointaines terres d’Écosse, en l’occurrence à Sandwood Bay et sa plage de sable rose, dans le Sutherland, la partie la plus reculée du nord-ouest écossais.

Là, Duncan tombe sous le charme d’un paysage à couper le souffle au point qu’il y reviendra sept fois en dix-huit mois, en toutes saisons et par tous les temps. Il y puise la matière à un nouvel album Sandwood, douze titres tous plus beaux les uns que les autres.

Un voyage musical qui débute par The Pilgrimage introduit par quelques mots de Donald ‘Dall’ MacKay, l’un des plus beaux accents du Sutherland. Suivent The Light of Tuscany composé par Duncan et le pianiste et flûtiste Hamish Napier, un musicien qui marque de son empreinte la plupart des morceaux. Duncan et Hamish signent ensemble cinq compositions quand Hamish est l’auteur du titre Bagh Seannabhad.

Pour ce petit bijou musical Duncan a su faire appel au gratin de la musique écossaise au rang desquels Donald Shaw (Capercaillie), Jarlath Henderson (uilleann pipes et whistles), Ross Hamilton (guitare électrique) ou Martin O’Neill (bodhrán). Et toute une section de cordes, Fiona Hamilton, Megan Henderson, Greg Lawson, Patsy Reid et Su-a-Lee.

Les mélodies de Duncan se font tantôt apaisées, reposantes, presque hypnotiques - The Light of Tuscany, The White Bird - tantôt plus musclées, énergiques - Dizzie Blue ou The Dark Reel.

Des arrangements sur les cordes concoctés par Donald Shaw se dégage une impression de sérénité et de sagesse. Si vous ne deviez acheter qu’un seul disque écossais en 2018, n’allez pas plus loin, vous l’avez trouvé. Le bonheur à portée d’oreille.

Copperfish CPFCD007 - www.duncanchisholm.com