Le bal musette du beau Milo

Ils ne sont pas beaucoup à mener la danse avec des « mixtes», surtout dans la jeune génération.

Il faut déjà connaître et aimer Emile Vacher, le maitre de la boite à deux claviers pour bien comprendre l’instrument.

Daniel Denecheau et son jâse musette est un des primo défenseur du genre et puis il y a Etienne Boulanger (mixte, mélodéon, cabrette, saxhorn) et ses Aminches. Etienne a dévoré tout le répertoire et le style sur les fragiles 25 cm.

Dans la petite galette autoproduite « Le bal musette du beau Milo – java Typique » : Du cuisiné d’époque et de la création faite à la main, dans le genre de l’historique musique.

La chanteuse Clémentine « Pétronille » Gobdille (violon, jâzoflûte, banjoline) est parfaite, Alexis froment (Jâze, chant, xylophone), Alan Makowski (banjo, guitare), Marc Antoine Moercant (jâze) font impeccablement le d’job.

Du musette, du bon qu’je vous dis !

Pour guincher où pour écouter et découvrir un style disparu après la seconde guerre mondiale : le musette un genre musical unique créé à Paris et qui a généré une nouvelle danse urbaine : La java.

Le musette ce n’est pas que des paillettes, ou de la pseudo virtuosité, c’est un style à part entière malheureusement quasiment disparu. À écouter dans les sillons des 78t ou sur ce chouette CD.

« Le bal musette du beau Milo » à classer immédiatement au patrimoine immatériel de l’humanité à l’Unesco…

 Autoproduction : CEM le beau Milo

Ps : Vous aurez déjà noté qu’un vrai grand problème orthographique gronde dans le musette : Doit on écrire « jâse » ou « jâze » ? Deux écoles. Mais ne vous inquiétez pas. Un important colloque sur le sujet ne devrait pas tarder à voir le jour à Paris dans le quartier de la Bastille où vers la rue de la montagne Sainte Geneviève, pour clarifier ce dilemme fondamental.