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Des mondes de musiques

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On va en causer !

Droit de réponse

À la suite de la chronique de Jean François « Maxou » Heintzen sur le livre "La cabrette", l’AMTA par la voix de son directeur David De Abreu a souhaité apporter des précisions. Nous vous livrons ce texte. À 5planetes nous aimons le petit monde des musiques traditionnelles qui s’intègre avec souplesse dans des mondes de musiques.

José Dubreuil et David De Abreu - La précédente et l'actuel directeur de l'AMTA

En préambule, je souhaite expliquer pourquoi j’ai demandé un droit de réponse ou comme je le souhaite, une critique de la critique.

En effet, l’AMTA, en tant que producteur, ne peut rester sans réagir face à un texte qui ressemble plus à un pamphlet qu’à une critique, plus à une enquête à charge qu’à un jugement impartial où malheureusement parfois le côté irrationnel prend le pas sur la raison scientifique.

Néanmoins, cette réponse ne se fait pas sans me poser une question morale : dois-je répondre à un des administrateurs de l’AMTA par média interposé ? Une fois ce problème résolu, suite à une discussion avec Maxou, je peux donc me consacrer à cette tâche.

Venons en donc à cet article. Après quelques lignes où apparaissent des éléments positifs avec des « spécialistes qui dominent leur sujet », les 90% restant sont consacrés aux éléments négatifs. Ce traitement laisse penser que, sur un ouvrage de plus de 800 pages, il n’y a que l’épaisseur d’un cahier qui est intéressant. Nous aurions dû alors éditer un « Que sais-je ? » sur la cabrette.

Nous avons fait le choix de faire un ouvrage qui traite de l’histoire tout en laissant une grande place à l’iconographie et comme le dit Maxou nous assumons la volonté de faire un bel ouvrage que l’on peut ranger également dans la catégorie « beaux livres ». Ce double positionnement est à la fois lié aux compétences des auteurs mais également à la volonté de toucher un public qui dépasse notre seul réseau.

Concernant la notion de « néo-folklore autoritaire » proposée en guise de conclusion par Maxou, cela me chagrine de penser qu’il n’a pas compris l’essence de cet ouvrage. En effet, la volonté d’utiliser le conditionnel, de présenter des hypothèses, nous prouve l’inverse. Cet ouvrage a pour but d’initier des pistes de réflexions et surtout de ne pas les inscrire dans le marbre.

Cet article en profite pour critiquer les musées de nos territoires, et si je peux rejoindre Maxou sur le manque de moyens humains dont ils disposent au quotidien, ils savent s’entourer d’experts au moment des constitutions des collections et sont de vrais militants de nos musiques. Nous devons par conséquent les accompagner afin qu’ils ne présentent pas seulement notre réseau comme des acteurs du patrimoine mais bien comme des passeurs de musiques et de danses.

Pour terminer, je vous invite à lire cet ouvrage, comme une encyclopédie qui ouvre sur le monde de la cabrette.

Le directeur de l’AMTA

David De Abreu