_{François Gasnault} 

Littéralement le « hullulement de nourrice » a d’abord désigné dans l’Amérique de la Grande Déparession et du New Deal des rassemblements politiques et syndicaux comportant des séquences musicales. Le terme a été repris dans les années 1950 pour désigner les sessions dédiées aux folk et protest-songs avant d’être importé en 1963 par un couple de chanteurs qui avait ses entrées au Centre américain du boulevard Raspail, fondé trente ans plus tôt comme foyer-bibliothèque pour les étudiants d’outre Atlantique résidant à Paris.

Cinq Planètes nous parle de mondes de musiques comme le faisait Trad Magazine, dont chaque numéro accueillait les Ethnotests d'Epistémologix, billets humoristiques qui nous faisaient rire (parfois jaune) de nos pratiques, nos discours, notre bienpensance, bref de nous-mêmes. Certes, l'insolence d'un bouffon peut déplaire à certains courtisans, ce fut parfois le cas et le coupable a proposé de ne plus écrire, ce qui a provoqué aussitôt une levée de boucliers des lecteurs, avec menaces de désabonnements. Nous avons donc maintenu à l’époque, Epistémologix à Trad Mag.

Epistémologix

Folkine : - Voici le docteur Conservatorius qui va vous examiner, monsieur Dutrad.

Dutrad : - Enfin ! Faites-le entrer !

Il est certain qu’en découvrant le titre « 68, année folklorique » en ouvrant le quotidien Libération des 14 et 15 Avril 2018 et en lisant sous la plume, visiblement très superficielle, de Manuel Rabasse ce dossier... On se dit : « C’est pas gagné » !